Triomphe des françaises au championnat du monde de handball

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Emission: Sport - David Roizen

La chronique Sport par David Roizen

Honnêtement, pour finir cette année, il n’y avait pas une meilleure actualité sportive que la victoire de l’équipe de France hier soir en finale des championnats du monde de handball.

Je ne sais pas vous, mais cela m’a fait un bien fou, cette démonstration française face aux Norvégiennes, les « brésiliennes » de la petite balle, au Danemark en plus, dans le pays où fut conçu ce sport.

Oui, contrairement à ce que l’on nous a appris au collège, le handball est un sport scandinave et non allemand !

Hier soir, les Françaises ont délivré un récital, un de plus, pour emporter une dix-huitième victoire d’affilée dans cette année 2023 qui était censée être de transition, avant le grand rendez-vous, celui qui compte, les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Depuis leur sacre à ceux de Tokyo, après un Euro fini à une frustrante quatrième place, l’entraineur des bleues, Olivier Krumbholz, avait décidé d’opérer une transition en se privant de plusieurs joueuses clés des victoires mondiale, européenne et olympique intervenues entre 2017 et 2021.

Finalement, la transition fut plus courte que prévue, et reconnaissons que ce fut une divine surprise.

La permanence de la France au plus haut niveau du handball est impressionnante. En 24 ans, les bleues auront emporté quatorze médailles internationales.

Hier, en finale, dans le money time, c’est aussi bien Léna Grandveau, 20 ans, premier tournoi international au compteur, que la capitaine Estelle Nze Minko, de 12 ans son ainée, qui portaient l’équipe.

D’aucuns pourraient y voir le fruit du hasard, la chance si j’ose dire de disposer de rapports privilégiés avec les anciennes colonies ou notre politique migratoire - quel match de Tamara Horacek, dont le père était international croate - mais cela serait passer sous silence l’incroyable travail mené depuis des années par la Fédération française de handball.

J’ai déjà eu l’occasion d’en parler ici, la politique fédérale pour le développement de la pratique de ce sport est unique en France.

Un exemple illustre cela mieux que tout.

L’année prochaine, le football français créera la ligue féminine de football, dirigée par Jean-Michel Aulas, le mythique président lyonnais a-t-on appris samedi.

Au handball, elle existe depuis 15 ans, créée dans la continuité de l'élan donné par l'organisation du championnat du monde en 2007.

Pas mal pour une fédération qui compte 4 fois moins de licenciés que celle en charge du ballon rond !

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