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16/02/23

Tal Bruttmann, spécialiste de la Shoah et de l’antisémitisme



Emission: Essentiel / Histoire - Annette Wieviorka

ESSENTIEL, les rendez-vous du jeudi – Histoire

Annette Wieviorka reçoit Tal Bruttmann spécialiste de la Shoah et de l'antisémitisme pour le livre « Un album d'Auschwitz - Comment les nazis ont photographié leurs crimes » co-écrit par Tal Bruttmann - Stefan Hördler - Christoph Kreutzmüller - Préface de Serge Klarsfeld - Traduit par Olivier Mannoni


À propos du livre : «Un album d'Auschwitz - Comment les nazis ont photographié leurs crimes»

paru aux éditions Seuil


Entre mi-mai et début juillet 1944, des centaines de milliers de Juifs de Hongrie sont déportés à Auschwitz-Birkenau. Pour montrer à leur hiérarchie la « bonne mise en œuvre » de cette opération logistique d’envergure, des SS photographient les étapes qui mènent de l’arrivée des convois jusqu’au seuil des chambres à gaz, ou au camp pour la minorité qui échappa à la mort immédiate.

Ces photographies, connues sous le nom d’« Album d’Auschwitz », ont été retrouvées par une rescapée, Lili Jacob, à la libération des camps, avant de servir de preuves dans différents procès et de faire l’objet de plusieurs éditions.

Certaines de ces photographies sont même devenues iconiques. Par-delà l’horreur dont elles témoignent, ces images restent pourtant méconnues et difficiles d’interprétation. Ce livre permet d’y jeter un regard neuf. Préfacé par Serge Klarsfeld, fruit de cinq années de recherches franco-allemandes, il analyse l’album dans ses multiples dimensions.

Pour quelle raison a-t-il été réalisé et quand ? Comment a-t-il été constitué ? Que peut-on voir, ou ne pas voir, sur ces photographies ?

Trois historiens reconnus et spécialistes de la persécution des Juifs d’Europe, Tal BruttmannStefan HördlerChristoph Kreutzmüller, ont mené un remarquable travail d’enquête, recomposant les séries de photographies, analysant des détails passés inaperçus, permettant un travail d’identification et de chronologie inédit.

Dans le même temps, c’est une véritable réflexion sur l’usage des images et de la photographie, de leur violence potentielle mais aussi de leur force de témoignage et de preuve que les historiens proposent. Ce faisant, ils élargissent la connaissance tout en redonnant vie, mouvement et dignité aux personnes photographiées quelques minutes avant une mort dont elles n’avaient pas idée.


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