Les exploits du week-end d’Adrien Manarino et Cyprié Sarrazin

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Emission: Sport - David Roizen

La chronique Sport par David Roizen

Plutôt que de parler de racisme dans les stades en Italie, ou de députés insoumis davantage guidés par leur antisémitisme que leur amour de l’olympisme, je préfère revenir sur deux images du week-end où des sportifs Français, nous aurons fait plaisir et sourire.

Hier, à l’Open d’Australie, Adrien Mannarino, qui avait déjà réussi à 35 ans à se hisser au 4ᵉ tour du tournoi, affrontait l’ogre Djokovic. Après avoir pris deux cuillères de bois, c’est-à-dire deux fois 6/0 dans les deux premiers sets, il emportait enfin son service au début du troisième et le stade, pris d’affection pour ce joueur atypique parvenu sur le tard à se glisser dans le Top 20 mondial, s’est mis à célébrer sa mise comme s’il venait de gagner la Coupe du Monde. Et le joueur de réagir à l’unisson avec les spectateurs.

Magnifique.

Si vous n’avez pas vu les images, filez les voir sur internet.

Mais attendez quelques instants.

Je voudrais aussi vous parler d’un autre français, qui, lui, n’a pas subi un ogre, mais s’est réincarné comme tel. Je parle évidemment de Cyprien Sarrazin qui a réussi l’incroyable exploit de doubler sa victoire lors du passage de la coupe du monde de ski à Kitzbuhl, la piste en Autriche sans doute la plus mythique. 18 ans après Luc Alphand, un français réussit le doublé.

Si le Gapois, agé de 29 ans, n’est pas un novice dans son sport, il a connu un début de carrière professionnel compliqué, après des résultats prometteurs dans les catégories de jeunes.

Des blessures qui le bloquent pendant deux saisons, et une spécialisation tardive sur les courses de vitesse et des résultats internationaux en dents de scie avant l’explosion, lors de la saison en cours.

En descente, il a participé depuis l’ouverture de celle-ci à 7 courses pour 3 victoires, 2 deuxièmes place, 1 quatrième et un abandon.

Il est intouchable.

Et lui aussi, il fallait voir sa tête, quand il a intégré qu’il avait accompli une telle performance et qu’il sait permis de haranguer la foule comme si les fans de ski étaient un kop de football. .

Adrien Mannarino, Cyprien Sarrazin, voilà ce que je veux retenir de ce week-end sportif.

Vous l’aurez compris, je suis toujours sur mon humeur positive, en cette année olympique.

Pourvu que cela dure !

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