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04/12/23

La situation du sport français



Emission: Sport - David Roizen

La chronique Sport par David Roizen

Si on regarde les différentes actualités qui ont agité le sport français la semaine écoulée, on ne sait que penser. D'un côté, des bonnes nouvelles, avec les athlètes tricolores qui ne cessent d’obtenir de bons résultats, que cela soit chez les hommes ou chez les femmes, dans les compétitions jeunes ou séniors, du judo au foot, en passant par le handball ou le biathlon.

De même, on a appris cette semaine que les Jeux d’hiver 2030 seront organisés en France, entre Auvergne, Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur – je vous en parlais il y a 15 jours – et pour le devenir du budget de la Nation consacrée au sport, c’est une excellente nouvelle puisqu’il sera impossible à négliger pour préparer le grand évènement.

Pour ce qui est du prochain grand évènement à venir justement, les Jeux Olympiques et paralympiques d’été de Paris 2024, c’est tout l’inverse et on a parfois l’impression que les politiques, que cela soit l’état, la région Île-de-France, ou la Ville de Paris ont décidé de réinterpréter « peur sur la ville » plus qu’autre chose. Ils avaient promis des Jeux festifs et populaires, dans des transports modernisés et gratuits, et toutes leurs dernières annonces vont à l’inverse.

Des Jeux festifs, mais sous QR Code et interdiction de circuler.

Des Jeux populaires, mais avec des tarifs appelés à exploser

Des transports modernes, mais manifestement pas prêts pour les Jeux

Des transports gratuits, mais finalement pas, au contraire même, des prix qui s’envolent.

De leur côté, les organisateurs des Jeux sont bien silencieux et c’est le soutien populaire à l’aventure olympique qui ne cesse de s’effilocher, comme le montrent de façon constante les sondages. Selon les derniers, réalisé par Odoxa, avant l’annonce sur les prix des transports et des zones de sécurité, on constatait déjà que les Jeux n’était plus soutenu que par seulement 65% de la population nationale et 56% de la part des franciliens, soit moins 21% en deux ans pour les premiers concernés. Et les annonces et affrontements de ces quinze derniers jours ne risquent pas d’améliorer la situation.

Espérons qu’à l’échelle des Jeux, tout cela sera vite oublié, si les athlètes français brillent, ce que nous pouvons tous leur souhaiter.

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