Marguerite Zauberman

“Grande dame”, “esprit des lois”, “généreuse” ou encore “femme elégante et brillante”. Les hommages affluent depuis l'annonce de la disparition de Marguerite Zauberman. 

Née d’un père polonais et d’une mère engagée, Marguerite Zauberman suit les traces de ses parents : donner et partager : “Comme disait mon père, il faut savoir donner aux autres ce que la vie nous a accordé” avait-elle déclaré  il y a quelques années, dans le magazine Communauté Nouvelle. 

Elle décida donc de donner aux autres en travaillant au sein des plus grandes instances communautaires. Marguerite Zauberman a été engagée et investie, en tant qu’élue, pendant plus de 30 ans au FSJU : vice-président d’European Council of Jewish Communities, déléguée au CRIF ou encore initiatrice du chantier de la labellisation auprès d’IDEAS. 

Côté professionnel, après une brillante carrière dans l’entreprise pendant 17 ans, Marguerite Zauberman est devenue magistrate de l’ordre judiciaire dont une partie passée à la Banque de France dans le cadre d’un accord entre le Gouverneur et le ministre de la justice. 

Depuis sa retraite, elle était ponctuellement experte pour le FMI mais aussi médiatrice des entreprises. 

Marguerite Zauberman avait 74 ans. 

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