Steve Suissa et Hélios Azoulay pour le spectacle « Moi aussi j’ai vécu » et Valentin Reinehr pour sa pièce « La vie est bègue »

Emission: Essentiel - Sandrine Sebbane / Laurence Goldmann

ESSENTIEL, le rendez-vous culture présenté par Sandrine Sebbane. Elle reçoit Steve Suissa et Hélios Azoulay pour le spectacle « Moi aussi j’ai vécu » au théâtre du Rond Point des Champs Elysées du 30 mars au 17 avril et Valentin Reinehr pour sa pièce « La vie est bègue » au théâtre des Mathurins

À propos de la pièce : «Moi aussi j’ai vécu»

« Mon père sentait la pluie sur les galets… » Il porte le costume de mariage de son « Pépé », et l’art d’une narration rythmée à son apogée. Hélios Azoulay retrouve son père, mort trente-cinq ans plus tôt, dans le compartiment d’un train, direction Bombay. Il tire le fil poétique d’une enfance éclatée, réenchante le passé, illumine les ignominies du monde et de son histoire. Des obstacles sur lesquels il a trébuché, il fait des joyaux imaginaires. Il jongle avec les mots, en fait une musique joyeuse, convoque ses fantômes, se réconcilie avec ses morts, leurs amours et leurs atrocités. Après La Visite, Anne Berest accompagne Hélios Azoulay, romancier, clown noir, directeur de l’Ensemble de Musique Incidentale, compositeur et clarinettiste génialement imprévisible. Dans son autobiographie rêvée, enfant heureux dans une enfance tourmentée, il crie enfin, trente-cinq ans après la mort de son père : « Moi aussi j’ai vécu. »

À propos de la pièce : «La vie est bègue»

Valentin est dyslexique, dyspraxique et bègue depuis l'âge de 4 ans. Après une enfance heureuse, il perd sa maman à l'âge de 16 ans. Sa maman était toute sa vie, valentin sombre vite dans une dépression profonde (Son poids oscille tour à tour entre 120 Kilos et 57 kilos ). Il est livré à lui-même, il pense souvent à mettre fin à sa vie. Adopté par sa grand-mère maternelle, mimi comme il l’appelle, valentin s'est forgé un moral d'acier, il rêve de devenir comédien, de faire du cinéma... Après tout « si quasimodo y est arrivé … » Si Valentin REINEHR décide de raconter avec beaucoup d'humour cette galère de tous les jours, c'est pour montrer que dans la vie tout est possible, valides ou non valides, nous pouvons tous réaliser nos rêves. En tout cas, pour lui, aujourd'hui, la vie est bègue.

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