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Emission: Tech - Stéphane Zibi
L’Intelligence artificielle, vous en entendez de plus en plus parler, de la diversité de ses domaines d’application et l’immensité de ses possibilités, elle est partout et parfois là où on ne l’attend pas.
L’illustre tableau La Ronde de Nuit de Rembrandt a pu retrouver sa splendeur d’antan grâce à l’intelligence artificielle.
Je vous explique, en 1715, incroyable mais la toile a été découpée pour faciliter son transport et les morceaux retirés ont été égarés.
Une restauration inédite a été entreprise grâce à l'intelligence artificielle.
Armés de scanners, des photographies haute définition et des rayons X, combinant l’ensemble des données disponibles sur le tableau, une équipe de spécialistes d'experts a réussi à reconstituer et à imprimer les parties manquantes du chef-d'œuvre.
Toujours dans l’art, en octobre 2018, la célèbre société de ventes aux enchères Christie's a proposé aux acheteurs une œuvre des plus étonnantes, intitulée Edmond de Belamy. Estimée entre 7000 et 10.000 dollars, elle fut vendue 400 000 dollars. Cette toile a une particularité unique: elle a été créée par une intelligence artificielle.
La signature en bas du tableau n'était pas un nom, mais une formule mathématique, la clé de l'algorithme mis au point par le collectif français Obvious.
Pour arriver à ce résultat, les trois Français ont utilisé une technique appelée "GAN", pour "réseaux antagonistes génératifs".
L’idée : l'IA est composée d’algorithmes capables d'apprendre par répétition et s’appuie sur 30 000 tableaux réalisés par des peintres célèbres.
Une autre création permise par l’IA, cette chanson Daddy’s Car , on croirait écouter une 239ème chanson inédite des Beatles créée à partir des 238 que nous connaissons.je vous laisse juge … https://www.youtube.com/watch?v=LSHZ_b05W7o)
Dans un tout autre domaine cette fois, on retrouve l’IA au service de l’apiculture.
Dans un kibboutz de Galilée, une start-up israélienne construit des ruches robotisées qui surveillent les abeilles 24 heures sur 24 et permettent de réduire la mortalité de ces pollinisateurs majeurs.
Le conteneur appelé « Beehome » peut abriter 24 ruches toutes gérées par un robot, programmé par une intelligence artificielle, qui surveille les insectes, contrôle leur habitat et leur procure des soins.
Le robot peut distribuer automatiquement du sucre, de l’eau, des médicaments. En cas de problème, il alerte l’apiculteur via une application. Ce dernier peut alors intervenir à distance ou se déplacer si nécessaire.
Effrayant ou magique, ce ne sont que quelques exemples.
L'étendue des applications de IA est infini.
Il faudra rester vigilant quant à l’éthique des commanditaires et des programmeurs mais la phrase « the sky is the limit » n’a jamais autant trouvé son sens.
A la semaine prochaine !
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