Jeudi 24 février au matin, les forces russes ont lancé leur opération militaire contre l’Ukraine. Des explosions ont été entendues près des principales villes ukrainiennes, dont la capitale, Kiev. Au-delà de la situation militaire, très vite, des questions liées à la technologie sont venues autour de cette guerre.Beaucoup de sociétés en France et dans le monde entier sous-traitent tout ou partie de leurs développements informatiques. Les compétences étant bon marché, nombreuses sont donc les sociétés qui ont dû/pu s'inquiéter de la bonne santé des équipes. Certaines équipes locales basées à Kiev développaient en quatrième vitesse,de peur de ne plus pouvoir travailler normalement avec les bombardements que connaît la capitale ukrainienne.Mais la menace russe ne s’arrête pas là, moins visible et moins bruyante que des chars mais qui peut inquiéter autant que des armes, les cyber attaques venues de Moscou ont commencé et cela depuis plusieurs jours.Si vous avez vu le Bureau des Légendes sur Canal Plus, la réalité aujourd’hui dépasse la fiction. Mardi 15 février dernier, l’Ukraine a été la cible de cyber attaques contre deux banques publiques dont les services ont été perturbés très fortement. Les sites internet du ministère de la Défense et des forces armées du pays ont été inaccessibles, pouvant de fait rendre Moscou coupable de ces attaques, ce qu’ils ont toujours nié.Le mercredi 23 février, veille de l’attaque militaire, d’autres sites du gouvernement ukrainien ont été attaqués. Les sites du ministère des Affaires étrangères, celui de la Défense, de l’Intérieur ou encore les Services de sécurité ukrainiens étaient inaccessibles au moment de l’entrée en guerre de la Russie. Quelques semaines auparavant en janvier dernier, 70 sites internet gouvernementaux avaient été rendus inopérants. Des preuves de l’implication de la Russie avaient été établies et cet événement avait poussé l’OTAN et l’Ukraine à prolonger et renforcer leur coopération contre les cyber attaques. Maintenant que la guerre est déclarée, il est fort probable que d’autres attaques d’une plus grande ampleur pouvant toucher le réseau mobile ou Internet soient faites.Les conséquences étant telles, les banques européennes devront renforcer leur surveillance pour éviter toute attaque venant d'Ukraine (entre guillemets bien sûr) mais qui viendrait en fait de Moscou. Un des autres sujets autour de la Tech et cette guerre est la formidable résistance et mobilisation via les réseaux sociaux qui vont bien au-delà du territoire ukrainien. Pour le coup Facebook et surtout Twitter ainsi que d’autres géants de la Tech nous apportent le mieux d’eux même. Au-delà des posts de solidarité, de la diffusion d’informations expliquant précisément la situation géopolitique, les équipes de Facebook et Twitter font tout le nécessaire pour éviter la désinformation russe, expert en la matière. Mais le plus remarquable est le compte Twitter du président ukrainien Vladimir Zelensky. Avec un simple smartphone et donc ce compte il donne très régulièrement des nouvelles via des photos, des vidéos et montre sa résistance et la résistance de tout son peuple. Le plus fort des messages où il évoque la proposition des américains de l’exfiltrer de Kiev il publia cette réponse «Le combat est ici, j'ai besoin de munitions, pas d'un taxi, nous allons défendre chèrement notre Ukraine».D’autres actions des géants de la Tech comme Google qui ne rémunère plus les médias de propagande russe ou bien on voit via Google Maps comment les troupes russes avancent donnant des informations de premier ordre aux États Majors des pays ou bien Apple dont il a été demandé de fermer l’AppStore en Russie ou enfin Starlink l’opérateur de connexion internet par satellite d’Elon Musk qui active en 4ème vitesse son réseau pour que l’Ukraine reste connecté au Monde. Après avoir vu et dénoncé les méthodes des GAFAM et des géants de la Tech, nous allons avoir, vous le voyez, le meilleur. Et ces actions ont et auront de l’impact sur ce conflitA la semaine prochaine, pour nous l’espérons une chronique tech plus gaie !
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