La langue divine – 22 bonnes raisons de s’initier à l’Hébreu / Albin Michel

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MENORAH / Présence du Judaïsme, une émission co- animée par Richard Odier. Collection du FSJU créée il y a 55 ans avec Albin Michel. Cette émission va à la découverte de la richesse de son catalogue.

Invité : Julien Darmon.

Il est responsable de collection chez Albin Michel et le lien entre notre collection Ménorah/présences du judaïsme et l’éditeur. Docteur en sociologie des religions à l’EHESS, il enseigne le Talmud et le Midrash et a beaucoup travaillé sur la Kabbale et notamment à travers l’œuvre si complexe et iconoclaste de Charles Mopsik. Egalement chroniqueur régulier chez nos amis d’Akadem, media également du FSJU. Il parlera d’un livre qui sort cette semaine « La langue divine – 22 bonnes raisons de s’initier à l’Hébreu » Ce livre est à la fois une ode à l’écrit, à l’apprentissage mais aussi une sorte de guide méthodologique pour apprendre la langue hébraique.

À propos du livre : «La langue divine – 22 bonnes raisons de s’initier à l’Hébreu»

Paru aux éditions Albin Michel

« C'est de l'hébreu pour moi ! » Cette expression populaire marque bien le sentiment d'étrangeté que suscite souvent la langue dans laquelle est écrite la Bible.

Pourtant, au même titre que le grec et le latin, l'hébreu est à la source notre patrimoine culturel et spirituel.

Tel est le paradoxe que relève Julien Darmon, et qui le conduit à déconstruire les préjugés ancestraux pesant sur une langue réputée « difficile », lointaine parce que « sémitique », « langue morte » qui aurait été réveillée uniquement par le sionisme, etc.

Une fois écartés ces obstacles imaginaires, l'hébreu nous livre son génie propre : celui des 22 lettres de son alphabet qui peuvent se combiner d'une manière quasi infinie, donnant au texte « divin » une extraordinaire polysémie.

Tout fait sens dans l'écriture de la Torah, et la tradition juive se caractérise par une incomparable liberté d'interprétation. Les chrétiens eux-mêmes gagneraient à s'initier à la langue dans laquelle priait Jésus, dont les paroles prennent des connotations insoupçonnées à la lumière de leurs résonances sémitiques.

Julien Darmon en livre maints exemples et démontre ainsi que, loin de lui être opposé, l'Esprit réside au coeur de la Lettre.

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