Le ministre irakien des Affaires étrangères, Mohammed Ali al-Hakim, a affirmé que son pays refusait une éventuelle participation d’Israël à « une mission de sécurité maritime » pour protéger la navigation dans le stratégique détroit d’Ormuz, au coeur des récentes tensions avec l’Iran.
Les tensions ne cessent de monter dans la région du Golfe depuis le retrait américain en mai 2018 de l’accord nucléaire iranien, suivi du rétablissement de lourdes sanctions américaines contre l’Iran. Elles se sont intensifiées ces derniers mois avec des attaques contre des pétroliers dans le Golfe –imputées par Washington à Téhéran, qui dément toute implication– et l’arraisonnement de trois pétroliers par l’Iran dans le Golfe, après celui début juillet d’un tanker iranien par les autorités britanniques au large de Gibraltar.Les Etats-Unis cherchent depuis à mettre sur pied une coalition internationale pour escorter les navires de commerce dans le Golfe.
Aucune annonce officielle n’a été faite sur une possible participation d’Israël. Mohammed Ali al-Hakim a souligné sur Twitter que l’Irak « refusait toute participation de forces de l’entité sioniste dans une quelconque force militaire pour sécuriser la navigation dans le Golfe ». Il a jugé que « la présence de forces occidentales dans la région ferait monter la tension ».
Le site d’information israélien Ynet a rapporté mardi dernier les propos du ministre des Affaires étrangères Israël Katz qui a déclaré, au cours d’une réunion à huis-clos d’une commission parlementaire, qu’Israël était impliqué dans la mission notamment en ce qui concerne le renseignement (avec AFP)