Le chef de la diplomatie française va tenter demain de sauvegarder l’accord sur le nucléaire iranien tout en demandant à l’Iran des gages sur son programme balistique et ses ambitions régionales. Il s’agit de la première visite à Téhéran d’un responsable de l’un des trois pays européens cosignataires de l’accord (France, Allemagne, Grande-Bretagne) depuis l’ultimatum posé en janvier par Donald Trump. Pour autant, Jean-Yves Le Drian n’entend ni se poser « en émissaire de Donald Trump » ni en « avocat des Iraniens ». « Nous voulons préserver l’accord nucléaire parce qu’il fonctionne, qu’il est robuste et que les Iraniens le respectent », dit-on dans l’entourage du ministre des Affaires étrangères.