La tension est retombée d’un cran hier dans la bande de Gaza et les localités israéliennes avoisinantes, au lendemain de la pire confrontation armée entre Israël et le mouvement islamiste Hamas depuis la guerre de 2014. Samedi soir, le Hamas, qui dirige l’enclave palestinienne, a annoncé qu’un cessez-le-feu avait été conclu grâce à une médiation égyptienne. Depuis, quelques échanges de tirs seulement sont venus troubler le calme précaire. L’escalade de samedi est intervenue au lendemain d’affrontements meurtriers le long de la barrière qui sépare Israël de l’enclave, et après une confrontation dans la nuit de vendredi à samedi, le Hamas tirant plus de 200 roquettes et obus de mortier sur le territoire israélien.
L’armée israélienne a mené samedi des dizaines de raids aériens.
Quatre Israéliens ont été blessés par le tir d’une roquette sur une maison de Sderot, ville proche de la bande de Gaza et cible régulière des tirs du Hamas, selon les autorités israéliennes. Deux palestiniens ont été tués. L’envoyé spécial de l’ONU pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, en visite dimanche dans la bande de Gaza, a demandé à tous les acteurs de mettre un terme au « cycle » de violences, précisant que la solution devait être politique (avec AFP)