Application pour Tablette et Mobile À l'écoute de votre vie
Téléchargez notre application
disponible pour iOSAndroid

Accueil / / L'invité(e) de RCJ Midi

17/01/23

Agnès Pizzini, Françoise Cros de Fabrique, réalisatrices et Helios Azoulay, auteur, invités dans RCJ Midi



Emission: L'invité(e) de RCJ Midi

Agnès Pizzini réalisatrice du documentaire « 1945, les enfants du chaos » et Françoise Cros de Fabrique réalisatrice du documentaire « Dans l'œil de l'occupant », documentaires diffusés sur la 5 le dimanche 22 janvier Et Helios Azoulay pour son livre « Pour Tommy – 22 janvier 1944 » aux éditions du Rocher


À propos du Film Documentaire : «1945, les enfants du chaos»

Dimanche 22 janvier à 20.55


Mai 1945, la Seconde Guerre mondiale s’achève. L’Europe n’est plus qu’un gigantesque champ de ruines. Des millions de personnes déplacées par le conflit, errent au milieu des décombres. Parmi elles, des centaines de milliers d’enfants. Orphelins, perdus, livrés à eux-mêmes.

Car, pour la première fois dans l’histoire, les enfants ont été des cibles pendant la guerre. Victimes des politiques d’extermination, des bombardements, du travail forcé. Mais, pour ces enfants, la guerre n’est pas terminée. Ils vont être les premières victimes de l’après-guerre. Certains devront fuir l’Europe pour survivre. D’autres seront à nouveau déplacés, arrachés à leur famille d’adoption ou volés par des pays qui ont un besoin vital de se repeupler. Beaucoup ne découvriront leur véritable identité que bien des années plus tard. Le roman de la reconstruction de l’Europe a longtemps caché cette histoire inédite.

Aujourd'hui, grâce aux témoignages exclusifs de témoins français, polonais, allemands, américains, aux archives inédites et journaux intimes de médecins et travailleurs sociaux, il est désormais possible de raconter la tragédie de ces enfants perdus de la guerre.


À propos du Film Documentaire  «Dans l'œil de l'occupant»

Dimanche 22 janvier à  22.25


À partir de 1940, les soldats allemands de la Wehrmacht battent l’armée française et envahissent la France. Durant les quatre années de leur présence sur ce territoire, ils écrivent à leurs proches et photographient ce qu’ils voient, filment ce qu’ils vivent. Comme pour fixer des souvenirs de vacances. À leur manière, ils témoignent de l’occupation de la France.

Les soldats du Reich regardent, non sans mépris, et pour certains avec compassion, la puissance française anéantie, ses habitants assommés, les millions de personnes éparpillées sur les routes de l’exode. Ils vivent chez l’occupé. Ils se déplacent librement, achètent ce qu’ils veulent et profitent de la dévaluation du franc. Ils visitent les musées et s’encanaillent dans la capitale, comme des touristes en uniforme vivant le fantasme joyeux de la Ville Lumière. Leurs images, bien que dénuées de toute propagande, montrent ces soldats en maîtres du pays.

Mais la guerre dure et se déchaîne à l’Est. Le « repos du guerrier », c’est la France, la Côte d’Azur. Ils raillent ou saluent la collaboration, pourtant, au fil du temps, ils témoignent des changements propres aux Français, de la naissance et la présence de la Résistance et se sentent la proie de regards hostiles.

Mais, dans leurs images et leurs lettres, peu de crimes et d’horreurs, pas d’exactions, pas de sanctions envers l’occupé, si peu de choses sur le sort des Juifs… pourtant, ils sont bien les porteurs de l'idéologie hitlérienne à travers l'Europe.

Depuis des décennies, l’historiographie a braqué son projecteur sur l’État français et sur les Français sous Vichy. Ce film propose d’envisager l’Occupation à hauteur des hommes qui ont combattu pour le IIIe Reich.


À propos du livre : «Pour Tommy – 22 janvier 1944»

paru aux éditions du Rocher


Terezín, 22 janvier 1944. Tommy a trois ans.Pour son anniversaire, son père, le peintre Bedrich Fritt a, lui offre un livre qu'il a lui-même dessiné. Une histoire rien que pour lui. 52 petites aquarelles sublimes de beauté, de délicatesse et d'humour.

Et il y a tant de tendresse, tant de poésie dans cet ultime cadeau d'un père à son fils que cela semble inconcevable qu'il ait pu voir le jour dans un camp, des mains d'un homme cerné comme tous les siens par la terreur et la mort.Le père mourut déporté à Auschwitz. L'enfant survécut.Dialoguant à travers le temps, l'écrivain Hélios Azoulay raconte l'histoire de Tommy, de son livre, de cet héritage. Des pages d'une profondeur saisissante, dont on ressort étourdi et bouleversé.

Bedrich Fritta est né en Bohême, à Visnová, en 1906. De son vrai nom Fritz Taussig, il a été graphiste et caricaturiste à Prague. Déporté à Theresienstadt en 1941, il dirige le Bureau de dessin du Département technique. En juillet 1944, il est arrêté pour « propagande mensongère». Torturé, il est envoyé à Auschwitz où il meurt le 4 novembre 1944. Ses dessins clandestins et son livre Pour Tommy sont parmi les plus grands chefs-d'oeuvre à être revenus des camps.


Hélios Azoulay est compositeur, clarinettiste, écrivain, comédien. Artiste insaisissable, il se déploie à travers une oeuvre d'une extraordinaire liberté. Parmi sa production littéraire, citons L'enfer a aussi son orchestre, sur les musiques composées dans les camps dont il est devenu l'interprète de référence avec l'Ensemble de Musique Incidentale qu'il dirige. Ses romans, Moi aussi j'ai vécu (Flammarion) et Juste avant d'éteindre (Le Rocher), ont tous deux été adaptés au théâtre.


         

Partagez PARTAGEZ
Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter
Suivez-nous sur les réseaux sociaux

/