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Hary Mika

Tout commence par un murmure. Des mots d’amour et de liberté. Mika Hary vous invite chez elle, dans un endroit plein de batailles et de renaissances. Impossible de ne pas succomber à la puissance de sa voix. «J’ai toujours voulu chanter» raconte la jeune femme. Mika est née en Israël dans un petit village loin du tumulte du monde, où les chansons font plus que jamais partie du patrimoine commun. «Comme tous les enfants du pays, j’ai été bercé par «The Sixteenth Lamb», un album pour enfants composé notamment par Yoni que tout le monde connaît par coeur chez moi. Mais à 16 ans, j’ai découvert les songwriters, à commencer par Joni Mitchell. Et là, tout un champ des possibles s’est ouvert pour moi». Elle décide alors de s’envoler pour l’Amérique, plein de rêves. Pendant cinq ans, entre études de philo et cours de jazz à la New School, elle parcourt les clubs, rencontre des musiciens, des auteurs… «La vraie formation se passait la nuit, j’allais voir plusieurs concerts dans la même soirée et j’ai commencé à me produire avec mon propre groupe».

Mika comprend vite qu’elle possède tous les atouts d’une vocaliste hors-pair. Mais plutôt que de s’enfermer dans le jazz à l’ancienne, elle écoute Björk, Paul Simon ou James Taylor, décrypte tous les crédits des disques qu’elle aime et commence à inventer sa petite musique. «Mes premières chansons parlaient évidemment des mes histoires d’amour. Mais j’ai très vite compris que je devais aller plus loin, pousser le questionnement». Un premier contrat lui permet d’espérer une carrière américaine. «C’est à ce moment là que j’ai rencontré mon manager, Asher Bitansky (qui a travaillé auparavant pour Noa et Yaël Naïm). Il m’a fait réaliser que je pouvais tenter autre chose, essayer d’autres pistes. Ce fut comme une claque. Tant d’efforts pour tout recommencer à zéro. Mais je l’ai écouté». Mika rentre dans son pays mais ne rompt pas le lien avec l’Amérique.

Elle retrouve Manhattan début 2016 pour s’atteler à son véritable premier album, «When morning comes », produit par Matt Pierson (Joshua Redman, Brad Mehldau…). Le résultat est passionnant : une pop mâtinée de jazz, portée par une voix cristalline à la Feist – entre intimité et mélancolie, profondeur et légèreté. «J’essaye de peindre le portrait de la femme que je suis, celle qui veut être indépendante et qui a besoin immense d’être aimée. Les meilleures chansons sont toujours nées de ce conflit intérieur». Rassurez-vous, chez elle, l’amour n’est plus une bataille, mais un état de fait. «J’ai eu de vrais peines de coeur, mais j’ai la chance aujourd’hui d’avoir un mari incroyable». Il faut entendre son chant limpide, jamais brisé mais toujours sur le fil, pour prendre en pleine figure des émotions brutes. Mika admet qu’elle ne sait pas encore où tout cela la mènera. «Je découvre chaque étape mais je n’ai pas encore le tableau complet sous les yeux. Je n’imaginais pas signer en France avec BMG il y a encore un an. Mais mon rêve est plus présent que jamais : chanter sur scène, écrire des chansons, les partager avec le monde». Et dire que ce n’est qu’un début…

 

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